USA - Côte Est - ( 22 juin au 04 Août 2011 ) |
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Eté 2011, dans la tempête d’un retour difficile, et Nanou, dans son nouveau job de Wonder Woman des hôpitaux et des maladies nosocomiales ne pouvant malheureusement pas se joindre à nous pendant toute la durée des vacances scolaires, je décide d’emmener les enfants pendant six semaines sur la côte Est des USA.
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Miami beach pour la plage et les pizzas |
Orlando pour les parcs et les hot dogs |
New York pour la culture et les pommes |
Ma première idée est de commencer par New York car j’ai trouvé un aller/retour pas cher via Bruxelles et Philadelphie, que je me suis empressé de prendre et de payer. Malheureusement, début juillet, je ne trouve aucun cheap hôtel proche de Manhattan alors que je tombe sur des prix correct dans le Queens à trois stations de métro de Central Park pour fin juillet début Août. |
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MIAMI Beach |
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La chambre est propre, c’est déjà ça, mais un peu année 70 qui n’a pas évolué, genre C Jerôme ou Frédéric François (Chers Stars de ces années si vous me lisez sachez que j’le pense). Après une bonne nuit, nous ouvrons les yeux au petit matin, fifteen O’clock dit le réveil, il nous reste toujours la fin d’après-midi pour faire le tour du quartier. |
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Nous sommes à South Beach c’est-à-dire le long de Collins Avenue entre la 1ère et la 27ème, c’est le cœur du quartier Art déco, le plus ancien de Miami. |
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Plus au nord jusqu’à la 87ème et au-delà se trouve également des hôtels légendaires où les grands architectes des années 50, comme Morris Lapidus s’en sont donnés à cœur joie et ont créés le style MIMO (architecture moderne de Miami) de cette « côte d’Azur américaine ». On s’imprègne des lieux, direction la plage, le long d’un chemin côtier genre trottoir de Copacabana en Rose (on n’est pas à Miami pour rien, non plus) et on finit à la piscine de l’hôtel où j’entame l’apprentissage du crawl à Timothé. |
Après nous être équipé de chapeaux et casquettes qui nous suivront presque jusqu’à New York, nous partons, en début de soirée, arpenter Lincoln Rd, la célèbre rue piétonne de pour dénicher un petit resto japonais. Pourquoi petit ? aurait dit Noiret, ben justement parce que notre hôtel est situé à South Beach et que nos poches le sont également petite. |
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Toujours la même hésitation sur le tip à mettre sur la carte bleue finalement après une longue hésitation, je paye en espèce c’est plus simple et j’opte pour utiliser la méthode billets verts dans tous les restos. |
Le lendemain après un passage à l’office de tourisme, nous entamons les visites, quelques musées comme le Wolfsonian où l’on s’incruste dans un cocktail, petits fours et foie gras. On fait quelques longues balades le long des bâtiments les plus marquants de la grande époque de Miami Beach et on finit au bord de l’eau à côté des cabines de maîtres-nageurs qui réjouissent ma passion pour les couleurs. On déniche une petite crêperie française sur Espanola Way, « à la folie » ambiance bar parisien avec un vrai breton derrière sa Crampouse, et on retourne au cours de natation. |
La semaine passe et, après une journée au Seaquarium pour voir entre autre les dauphins, des animaux plus terrestres qui nous démangent, les fourmis. L’hôtel était réservé pour quinze jours mais la tentation d’aller plus au sud et de retrouver la route se fait sentir, je réserve une voiture pour la deuxième semaine avec un retour à Orlando, notre seconde étape hôtelière organisée. Nous avons la chance d’être surclassé et au lieu d’une Fiat 500 de base, nous nous retrouvons avec une KIA Sportage toutes options. |
L’objectif est Key West, point le plus au sud des USA que l’on atteint grâce à une route faite de multiples et immenses ponts reliant une série d’îles (keys) sur plus de cent miles. Cela permet quelques arrêts rafraîchissants dans une eau à 25°. Nous arrivons finalement à Key West où le point de passage obligé est la borne marquant le point le plus au sud « The southernmost point » situé à 90 miles de Cuba. Il faut faire une demi-heure de queue pour pouvoir se prendre en photo avec, et comme on ne reviendra peut être pas ici tous les ans, on fait comme tous l’monde on attend. |
Ca me fait penser à une petite blague qu’adore Océane que je vous livre en même temps, bien qu’elle n’ait rien à voir avec tout ça : C’est un type qui gare sa Ferrari devant un bar, il rentre boit un verre et au moment de reprendre son cheval italien se rend compte qu’on lui a pris ses clés. Il rentre à nouveau dans le bar et dis : « J’vous préviens les gars si dans cinq minutes j’ai pas les clés sur le comptoir, j’fais comme mon père en 1962, que ce soit clair entre nous ». Les gars un peu paniqué lui rende ses clés et au moment où il quitte le bar un type demande : « il a fait quoi vot’ père en 1962» et le type lui répond : « il est rentré à pied ». |
Bon pour l’heure nous on a toujours notre voiture de location et on a plus qu’un hôtel à trouver, avec piscine bien entendu car l’entrainement d’un champion ne doit pas s’interrompre. Timothé qui a d’ailleurs de mieux en mieux intégré le crawl, s’est mis en tête de faire tous les jours plus de longueur que moi, on en est pour l’instant à une quinzaine par jour pour moi et donc une seizaine pour Timo. |
La ville de Key West nous ravi, pas de démesure, du charme, un peu trop de tourisme, mais on en fait partie, alors on a rien à dire, et la maison d’Hemingway tout en bois comme la plupart de celle de la ville. On découvre la spécialité culinaire de Key West, la tarte aux citrons verts, et on reprend la route vers le nord car bien entendu y a pas d’avenir automobilistes plus au sud. |
On retraverse les îles Long Key, Isla Morada, Key Largo et tout en repassant à deux pas de Miami, on décide de bifurquer vers l’ouest pour rejoindre le golfe du Mexique, direction Naples. La route longe les Everglades, zone humide subtropicale de plus de 15000 km² c’est le plus grand écosystème de mangrove du continent américain, infesté de crocodiles et de toutes sortes d’oiseaux. |
Nous faisons un petit stop pour observer les crocodiles qui viennent jusque dans les fossés au bord des routes et nous en profitons pour faire un tour en hydroglisseur (un vieux rêve du temps du temps où je regardais Flipper le dauphin), heureusement que la télé a un bouton de volume, car en live, c’est un genre d’ULM des eaux très bruyant et plutôt polluant mais la visite des mangroves est sympa et regorge de croco. |
Nous poursuivons jusqu’à trouver un motel sur Naples, que nous ne ferons que traverser le lendemain pour rejoindre Fort Myers un peu plus au nord. |
Fort Myers est connu pour abrité la maison d’hivers de Thomas Edison et celle de son ami Henri Ford qu’il décida à racheter celles de ses voisins. Ce sont deux très belles maisons en bois style colonial avec de grands parcs donnant sur le golfe du Mexique, à l’entrée on peut admirer le célèbre figuier de banyan sous lequel est installé une statue d’Edison, qui passionné de flore possédait un laboratoire botanique dans lequel il faisait de multiples croisements. |
Une rétrospective de toutes ses inventions dans des domaines éclectiques jalonne la visite, dont les plus nombreuses, en électricité fourniront grâce à plus de mille brevets déposés de quoi amener sa société au rang des premières mondiales dans ce domaine, encore connu à l’heure actuelle sous le nom de Général Electrique. |
Nous continuons notre remontée de l’ouest floridien jusqu’à Tampa, puis traversons pour rejoindre Orlando avec quelques jours d’avance sur la programmation de notre hôtel. L’approche de l’anniversaire de Timothé modifie notre choix d’hébergement et nous réservons une grande chambre au Radisson Resort Orlando-célébration pour six nuits. |
ORLANDO |
Orlando, tient son nom d’Orlando Reeves soldat tué pendant la guerre de Floride vers 1840, mais elle est surtout connue pour Disney World créé en 1971 et Universal Studio en 1991. Elle est fidèle à la démesure que l’on y attend, 4 parcs Disney accompagnés de 2 parcs aquatiques couvrant plus de 110km² soit plus que la superficie totale de Paris et 4 parcs Universals plus deux parcs aquatiques. |
Nous nous empressons de prendre des pass de 14 jours pour tous les parcs, le plus gros trou dans l’budget 1100 euros pour trois et organisons l’anniversaire de Timo dans la chambre du Radisson, ballons, bougies, gâteaux et coup de fil en France, puis pizza Hut et télé. |
Timothé né le 4 juillet fait bonne figure pour représenter la France à la fête nationale américaine, on passe la journée à Seaworld où Timo aimerait passer l’après-midi avec un beluga, mais malgré l’organisation sans faille dont nous faisons preuve ce ne sera pas possible. |
Nous caressons quand même les dauphins et voyons quelques spectacles sympa avec des orques et un très drôle avec les otaries sans oublier de faire un petit tour de rollercoaster (Montagnes russes) où par amour des enfants et par courtoisie pour mon estomac je préfère leur laisser ma place. |
Nous profitons des navettes gratuites de l’Hôtel pour enchainer le lendemain avec Universal studio ses animations en 3 et en 4D et ses rollercoasters. C’est quasiment le même qu’en Californie mais on y retourne avec plaisir. |
Les hamburgers et les pizzas sont au goût de Timothé qui se découvre un appétit grandissant au contact des américains et une passion pour leur cuisine. Nous terminons notre séjour Radissonien par une journée piscine, ping pong, pizza Hut, et pis au lit, et rejoignons notre motel à Kissimmee, la ville voisine dans lequel nous devons terminer notre séjour dans les parcs. |
Nous alternons un parc à thème le matin avec un parc aquatique l’après-midi. Epcot, projet de ville du futur de Disney suivi d’Aquatica et ses tobogans sous-marins qui passent au milieu des dauphins. On retourne à Tampa pour visiter le parc Bush Garden, débout 7h00, 1 heure et demi de Bus, une demi-heure de queue pour rentrer et la pluie arrive fermant la majorité des attractions comme le rhino safari ou les rollercoasters, on obtient des pass pour reprendre le bus un autre jour et on enchaine sur Animal Kindom et Blizzard beach l’après-midi. |
Animal Kindom est le parc animalier de Disney, genre de grand zoo, avec une balade en train qui passe au milieu des animaux pour connecter les différents sites et les montagnes russes qui continuent de secouer les enfants. Bizzard Beach comme les autres regorge de toboggans et de queue interminables pour y accéder, d’ailleurs quand on s’est coupé une jambe pour payer l’entrée, on nous propose de se couper l’autre pour payer un pass qui permet de passer devant les autres sans faire la queue, et je pense que lorsqu’il n’y aura que des cul de jatte dans les parcs ils inventeront le superpass pour passer devant ceux qui passent devant les autres, mais là il faudra surement se couper autre chose et moi j’aime pas trop les puzzles. |
Le parc suivant, Disney Hollywood studio, l’alter ego de Disney land Paris avec au programme parade avec les princesses et les princes, Mickey, dingo, Mini (la femme de Mickey, pas la voiture) et les autres, quelques décor de San francisco et des spectacles. |
J’accepte de monter dans deux manèges à sensation, un ascenseur qui monte, tombe, repart et transforme mon oreille interne en shaker et mon estomac en mur des lamentations, et le roller coaster qui a l’accélération la plus rapide au monde, dont je ne verrai finalement qu’un immense donuts dans lequel notre véhicule supersonique s’engouffre à toute allure avant que je ne ferme les yeux et mon concentre sur mon estomac afin de préserver ce délicieux repas que nous a servi notre ami Ronald. |
Nous terminons la journée à Wet’Wild notre préféré des quatre parcs aquatique, faut dire qu’on y est souvent allé au moment le soleil revenait après que la pluie ait chassé la plupart des gens, donc moins de queue, juste une petite demi-heure pour chaque toboggan. |
Nous prenons un jour de repos pour nous balader en ville, un p’tit tour dans le Mac’Do ayant la plus grande aire de jeu au monde, une salle de spectacle dans une maison à l’envers et on retourne au taf. L’heure du réveil est calquée sur l’heure du bus gratuit qui va dans les parcs. |
On comprend finalement, en loupant deux fois le retour, à comprendre que le réseau de bus est excellent sur le secteur, et on arrive à être moins dépendant des horaires. |
Un des must d’Universal, la reconstitution du village de Poudlard à Universal Island of adventure, sa dégustation de Bière au beurre que tout bon sorcier doit apprécier, finalement bien que d’origine bérrichonne, je ne dois pas le meilleur des sorciers, Océane raffole de ce breuvage immonde et Timo préfère le Coca zéro. |
Second passage à Bush Garden après un second voyage en bus et une seconde averse qui bloque les attractions, mais heureusement le soleil revient dans la journée et nous permet de voir rhino, éléphant et girafes avec Timothé pendant qu’Océane virvolte dans les airs de rollercoaster en rollercoaster. |
Nous finissons notre programme parcs d’attractions dans les temps. Avec quelques peurs qui ont jalonné notre séjour à Orlando, perte des passeports en fait oublié dans le coffre-fort de l’hôtel, perte des pass d’entrée dans les parcs, le seul vraiment perdu aura été le mien refait dans la minute à l’accueil de Disney world (qui nous suit informatiquement tous les déplacements), chute de vingt cinq mètres du caméscope, du haut d'un toboggan de Wet'Wild, retrouvé en parfait état de marche |
Oublie par Océane du sac à dos, avec l’appareil photo, les sous, le caméscope et les clefs d’l’hôtel au snack d’Universal, à l’heure de pointe (d’un autre côté c’est toujours l’heure de pointe dans les parcs). Elle est repartie seule, avec quelques précautions tout de même, retraverser le parc pour tenter de le retrouver plus d’une heure après, elle s’est brillamment acquittée de cette tâche en revenant une demi-heure plus tard avec le sac, en ayant expliqué en anglais aux agents de sécurité qu’elle l’avait oublié au moment du repas et en faisant toujours en anglais l’inventaire du sac (fierté du professeur d’anglais des quatre dernières années). Cela constituait ce que nous appelions notre frayeur du jour, on en a eu quasiment une par jour. |
Au lieu de prendre le train de nuit pour New York qui était ma première idée, nous louons une voiture, je découvre que la meilleure façon de louer une voiture aux USA est de passer par les sites de location français qui font des prix de quatre à dix fois moins cher qu’en allant directement dans les agences. Nous obtenons donc pour 120 euros la semaine chez Dollar rental, la voiture que le guichetier de nous proposait à 1100 dollars, cette différence ne le choque même pas et il attribue cela à la pauvreté de la France par rapport aux états unis. |
Nous prenons la route pour nous rendre à Cap Canaveral et y arrivons le 21 juillet, jour de l’atterrissage de la dernière navette du programme spatiale américain Atlantis, la journée est instructive et passionnante de film 3D en visite de navette, et de base de lancement. |
Océane se pare d’un blouson d’aviateur, Timo d’un nounours spatial, et moi de souvenirs inoubliables. __________________"Les Sélènautes en mission" | |
On profite des soldes pour refaire une partie de nos gardes robes d’été, et on commence à remonter plus au nord. J’ai pris des billets d’avion Jacksonville-New york via Charlotte pour le 24, nous en profitons pour aller au-delà de Jacksonville jusqu’à Savannah en Géorgie, ville où a été tourné une partie du film Forrest Gump, c’est un ancien comptoir de coton plein de charme, d’histoire, de musée et aucun MacDo par décision municipale. |
C’est là que se trouve le banc sur lequel Forrest raconte sa vie en attendant le bus. Le banc, dépouillé petit à petit par les fans, a été mis au musée de la ville pour le préserver. |
Nous y passons deux jours et après une incursion dans les terres profondes de Georgie où nous ne croisons quasiment pas âme qui vivent, nous redescendons la côte de motel en motel en passant par St Augustine pour visiter son fort espagnol qui ressemble, mais en meilleur état, à tous ceux que l’on a visité en amérique centrale. Nous rendons notre voiture de location et nous retrouvons dans le hall de l’aéroport de Jacksonville où aucune trace de notre avion n’existe. Il faut une petite demi-heure à l’employé de Continental Airlines pour comprendre que j’ai pris un vol au départ de Jacksonville nc (caroline du nord) alors que nous sommes à Jacksonville fl (floride). Il nous faut une heure, 18 de tension, trois guichets, internet et 356 euros pour mettre nos billets à la poubelle et en racheter d’autre. |
New York |
Nous atterrissons finalement à l’aéroport de la Guardia dans l’après-midi et à notre hôtel vingt minutes plus tard. Nous sommes prêts à croquer la pomme à pleine dent pendant plus de dix jours. |
Nous commençons sur les chapeaux de roue par les classiques : Central Park, Rockfeller center et le MOMA (Museum Of Modern Art). |
Le lendemain, Central station, China town et Little Italy, pour finir sous les lumières de Time square chez notre ami Ronald. Nous commençons à nous familiariser avec le métro, signe pour moi que l’on commence à apprivoiser la ville, faut dire aussi qu’il est quand même plus simple qu’à Paris. |
Le lendemain, après un petit passage à Wall Street pour voir si les dollars pleuvent sur le trottoir nous allons visiter la Statue de la liberté gravée au jour de naissance de Timothé. |
On prend le ferry pour Elis Island, un passage au centre des immigrants avec une visite vraiment intéressante et pour une fois avec des audiophones en français aussi bon que ceux du MOMA. Il est retracé toute l’histoire de ces familles qui venaient chercher une nouvelle vie, un nouvel espoir dans ce nouveau monde. Et leur étape obligé à quelques brasses de la pomme que certains n’ont jamais atteint, même si peu étaient refusé après la traversée de l’atlantique. Plus de la moitié des américains ont un ancêtre qui est passé par ce lieu, transformé en musée. |
Un ferry plus loin et on se trouve sur Liberty Island où se dresse la Statue de la liberté, offerte par la France en 1885, créé par Fréderic Auguste Bartholdi avec l’aide de l’architecte Eugene Violet Le Duc et de Gustave Eifel pour la conception interne. Rouge cuivré à l’origine elle a rapidement pris sa couleur verte bien connue avec l’oxydation. |
Les journées étant longues pour nos petites jambes, nous rentrons souvent tôt dans la soirée à l’hôtel où pour ne pas ressortir nous commandons des plats japonais, et jouons aux cartes en attendant la livraison. |
Lendemain après un bref passage dans Middle Town, à l’Apple store, ouvert 24h/24 à l’angle Sud Est de Central Park nous passons au célèbre et immense magasin de jouet FAO Shwartz où l’on découvre que les Stroumpfs sont des Smurfs chez nos hôtes d’outre atlantique. |
Nous continuons notre perfectionnement des lignes de métro jusqu’à Chealsea en passant par l’Empire State et le Flat Iron building (l’immeuble triangulaire, construit en 1902 qui est sur de nombreux posters, qui couvrent les murs des chambres de nos ados). |
Chelsea s’est doté en 2009 d’une coulée verte la « High Line », C’est un jardin suspendu, créé sur une ancienne ligne de chemin de fer surélevée, parsemé de transat en bois. La promenade est agréable et nous amène après une coupe de cheveu pour Timo jusqu’à « Ground 0 » le site des anciennes Twin Tower toujours en reconstruction. |
Puis nous retournons dans les entrailles du sous-sol newyorkais pour retourner notre home sweet hôtel en s’arrêtant à FAO swartz renouveler le stock de boule de mamouth (sucette à longue durée). |
Le lendemain, après la jungle de la ville, nous partons à l’assaut de la traversée Sud Nord de Central Park avec un arrêt au très beau musée d’histoire naturelle à l’ouest du parc. |
Central Park qui va de la 59ème au Sud à la 110ème au Nord propose 341 hectares de nature au cœur de Manhattan qui apporte un contraste étonnant comme un poumon puissant respirant au milieu de l’excitation grouillante d’un cœur urbain hyperactif. Il fut achevé en 1873, sur un terrain recouvert de marécages, occupé par des squatteurs élevant des chèvres et des cochons et utilisant l’espace comme une décharge (j’invente rien c’est Wikipédia qui l’dit). |
Il aura fallu 19 ans et 500 millions de dollars pour détruire 300 000 mètres cube de rocher à l’explosif, drainer les marécages, apporter 3 millions de mètres cube de terre et planter 500 000 arbres. |
On y pique-nique, on y achète des hot-dogs, une véritable journée « ailleurs » dans la course de nos visites journalières. Nous remontons le lendemain au nord du parc pour assister à Harlem à une messe gospel à la First Corinthian baptist church, les messe Gospel sont devenus un véritable business qui enlève énormément de charme à ce que j’avais pu vivre à Washington il y a vingt ans, mais les chants sont toujours là émouvant et prenant aux tripes. |
Nous ne faisons qu’un tour rapide dans le quartier, juste le temps d’acheter une valise pour emporter notre garde-robe d’été achetée à Orlando, et les tee-shirts que nous filons acheter dans un de nos quartiers préférés China town, ce n’est pas notre préféré par rapport aux autres quartiers de New York, mais parce qu’il forme une unité en soit que l’on retrouve presque partout dans le monde, chaque grande ville en possède un, ce qui créé un lien presque universel entre des peuples qui ne se côtoient et ne se comprennent parfois fois même pas. |
J’arrive enfin à dégoter un pastis à Williamsburg où nous faisons une halte dans un resto français. Puis la folie des ours en peluche de Timothé s’aggravant, nous atterrissons proche de Time Square (le quartier qui ne dort jamais) au magasin Build a Bear, ou pour quelques billets verts, vous pouvez vous fabriquer votre panda en peluche, l’habiller, le faire remplir de mousse, en prenant soin d’y incorporer un cœur signé de votre main, et passer, une fois payer la facture, récupérer son certificat de naissance (et dire qu’en Bolivie les enfants jouent avec des cailloux, au Cambodge avec des bambous et en Corée du nord pas du tout). |
On finit l’après-midi au Brooklin bridge après avoir retrouvé l’amie d’une amie parisienne à Central Park. Pour ceux qui connaissent la ville, je vous entends déjà dire : « ce n’est pas très logique comme itinéraire », alors je vous dirasnous, on aime le métro à NY, et puis on n’est pas très logique de toute façon et en plus c’est nos vacances et pas les votre. |
Après une bonne nuit de repos, on demande à Bob le patron de l’hôtel (je ne me souviens pas de son prénom en fait, mais comme il passait souvent l’éponge sur les tables au petit déjeuner, je l’appellerai Bob), bref on lui demande ce qu’il nous manque à notre panoplie de bon tourisme en visite à New York, et celui-ci me parle de plage de sable à Coney Island et de ses spécialités de hotdog aux piments et à la moutarde. |
Cette île reliée à la terre est accessible en métro, et nous débarquons à un quart d’heure de métro de l’Empire State Building sur une plage digne de nos plages de La Baule et La Rochelle réunis. Les parasols s’entassent les uns sur les autres, une promenade en bois sépare la plage des restaurants qui jouxtent des parcs d’attractions. Cette plage restera ma plus grande surprise newyorkaise. Il s’y déroule tous les ans un concours d’ingurgitation de hotdog remporté depuis plusieurs années de suite par Joey Chestnut avec quelques 68 hotdogs. |
Nous finissons la journée après quelques allers retours dans les deux magasins Swatch de la ville, au Radio City Hall, une salle de spectacle érigée par le magnat du pétrole Rockfeller en 1932, dont la salle principale en forme de soleil couchant, où nous nous rendons, est équipé de 5933 places assises. Nous sommes là pour assister à la représentation de Zarkana, un spectacle du cirque du soleil, mais apprécions dans un premier temps de nous trouver dans un de ces immenses théâtres mythiques des années cinquante. Le spectacle est comme on l’attendait magique et féérique et nous laissent des souvenirs et des moments qui enrichiront longtemps notre imaginaire. |
Nous finissons la soirée une fois de plus à Time Square tout en se répétant que ce quartier n’a finalement rien d’extraordinaire mise à part ses lumières et son agitation qui fatigue Timothé. L’heure du retour a sonné, il nous reste à embrasser la pomme pour son accueil, sauter dans un taxi pour l’aéroport de la Guardia et retraverser l’atlantique pour revenir dans notre belle France, qui, malgré nos différentes échappées lointaines sera toujours notre port d’attache et l’endroit de nos racines que nous aimons pour la diversité de ses richesses régionales. |
Au retour le temps est à l’orage dans notre vie, cette tempête emporte notre couple. Le voyage et ses apprentissages nous échappent, comme une passoire que l'on essaie de remplir avec un verre d’eau . Tout a peut-être un but, le temps nous l’apprendra.
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